• petit texte

    petit texte, mais assez longtemps, dites moi ce que vous en pensez  svpC’était la nuit, la lune montrait son éclatante blancheur sous le regard attristé des étoiles qui ne brillaient pas beaucoup ce soir là. Un vent froid et glacial parcourait les allées, et dans l’immensité de la ville sinistre et  déserte. Une vieille femme se tenait voutée devant un mur, une longue cape noire croulait sur ses os. Elle prononça quelque mots lointains, perdues

    -Akasana tiloumisa Kolima starukorts …

    En un instant une tour tordue et surannée jaillit du mur, les années et le temps semblaient l’avoir creusé, des feuilles mortes grimpaient sur les vielles briques qui étayaient la tour. La vieille femme poussa la petite porte, la peinture rouge désuète était abîmée par le fil du temps, un léger grincement retentit. Une pièce étroite apparue, les murs étaient recouverts par de tapisseries surannées, la salle était recouverte par une fine couche de poussière. A pas de loup, la silhouette avança doucement, et tourna devant un escalier en colimaçon, les pierres étaient glissantes, et les parois rudes. Une petite fenêtre ovale se découpait dans le mur, laissant apparaître le ciel, la vieille se pencha et vit une ombre minuscule dans le ciel à peine visible voler dans la nuit sombre sur un tapis volant entre les nuages ressemblant à de la poudre blanche dont elle ne pouvait pas vraiment identifier, puis elle plissa les yeux et des qu’elle compris de quoi il s’agissait elle faillit tomber à la renverse, sa cape noir tremblait maintenant,

    -Le tapis de l’enchanteur, Amandine avait dit vrai, la prophétie se réalise…  sa voix était un simple murmure inquiet…

                                                                 *

     

    Manon se blottit sous sa couverture, laissant dépasser seulement ses mèches rebelles. Se bouchant les oreilles avec son oreiller. Elle ne voulait rien entendre ou pire encore devoir se lever pour aller à l’école et affronter le regard noir de Mme Roscasse. Cette infime personne qui prétendait être une directrice. Manon ne connaissait personne de plus orgueilleux, ou aussi strict. Elle grimaça à l’idée de se retrouver face à elle dans son bureau froid et glacée où une chaise l’attendait droite comme un i, sous le regard de Mme Roscasse. Mais qu’avait-elle fait pour se retrouver convoqué chez elle encore une fois ce moi si. Des idées folles tourbillonnaient dans sa tête pour échapper à sa directrice, mais sa mère arriva à se moment précis à pas de loup dans sa chambre. Elle caressa doucement sa fille,

    -Manon… Manon tu te souviens qu’aujourd’hui on a rendez-vous avec Mme Roscasse…

    Comment pouvait-t-elle oser poser cette question, Manon le savait, bien sûr qu’elle s’en souvenait, elle ressentit soudain un manque, elle aurait tellement aimait que son père soit là à ce moment précis, lui au moins aurais su quoi lui dire, il la comprenait mieux. Ses parents étaient divorcés quand elle était bébé et elle n’avait jamais eu le droit de savoir pourquoi. Pour l’instant son père n’était même pas en ville, les photos étaient sa passion, il voyageait souvent dans divers pays, les plus grands déserts, ou le soleil tape si fort, ou, au contraire dans les pays froid, ou la neige tombe sans sêce et qu’on raconte des histoires de yétis cachait dans la montagne, autour d’un bon feu. Où qu’il allait, Mr Duciel prenait des photos. Il avait dit à Manon qu’il avait entendue parler d’une étrange tour aux informations dont il allait prendre en photo. C’était tout ce qu’elle savait. Elle prit finalement la bonne décision de se lever, les yeux dans le vide, à moitié endormie, elle ne se dépêchait pas beaucoup, une fois dans la voiture elle senti son estomac se nouer. Puis tout tourna autour d’elle, la voix de sa mère qui était au-devant de la voiture lui parut qu’un souffle sur son visage, et sa vision devint floue. Cinq minutes plus tard, la jeune fille leva la tête, c’était le soir… La pleine lune semblait lui sourire  ainsi que les étoiles. Elle ne comprenait plus rien. Sa tête lui faisait mal, et tout son corps était secoué. Une inquiétude s’empara d’elle. Elle attendit… Elle espérait quelque chose, plus que sa. Elle savait qu’elle ne rêvait pas et pourtant elle l’aurait désespérément voulue. Mais elle le sentait très bien, le froid s’enroulait au tour d’elle, sa tête lui faisait mal et quelque chose en elle la prévenait, ce serait peut-être long à vous expliquer. Il n’existe pas de mots pour décrire ses sentiments, mais je vous assure que vous le comprendrez un jour, mais ne vous inquiétez pas, vous le découvrirez… Sauf si le fait de lire mon histoire changera votre destin et que vous ne soyez plus là pour lire…. Je dois vous prévenir de ça. Alors si j’étais vous je déciderais de refermer ce livre soigneusement, et d’oublier ce que vous avez lu, je crois déjà en avoir trop dis. Mais je n’ai pas à choisir vos actions. Je vous sens impatient, peut-être qu’il faudrait vous installer correctement au fond de votre chaise, se calmer, se préparer pour les aventures qui vous attendent. Ou encore, faire une petite pause et attendre un peu… Alors maintenant je reprends et… Chut…. Ne faites pas de bruit. Elle n’était vêtue que d’un simple gilet en coton. Ses mèches blondes volaient dans le vent. Pour le milieu du printemps, la température n’était pas idéale et je ne vous le cache pas. Devant  elle se décelait un énorme tour penché. Elle n’eut que le temps d’y décrocher un bref regard qu’elle vit un tapis chamarré devant elle. De milliers de couleurs ensemble, brodé fil par fil. Le travail était magnifique, une poudre de diamants scintillait, tandis que des pierres précieuses ornaient les cotés. Et au centre, était posté un magnifique coussin de velvet, et taffetas. Par-dessus un léger foulard de soie enjolivait l’ensemble. Manon ne savait pas quoi faire. Elle sentit une chaleur surprenante venant du tapis. Après tous elle pourrait se réchauffer tranquillement. A peine fut elle installé le tapis quitta le sol et s’enfuit dans le ciel sombre. Manon n’avait plus froid du tout. Et après tout, peut-être rêvait-elle, elle décida tout simplement de profiter du magnifique spectacle que la nuit lui offrit. La ville endormie se déployait sou elle.  Elle prit le temps de contempler ce tableau somptueux. Elle ne savait pas où le tapis l’emmener 

     

     

     

     


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  • Commentaires

    1
    Ticlo Profil de Ticlo
    Dimanche 29 Mai 2011 à 17:30

    Eh ba dis donc !! Franchement, on a envie de savoir la suite après avoir lu tout ça !!!!

    Tu en feras une ??????

    2
    rafofolle Profil de rafofolle
    Dimanche 29 Mai 2011 à 17:47

    désolé, j'ai écrit ce texte il y a a pu près 3 mois et je crois pas le continuer

    3
    Vendredi 26 Août 2011 à 11:17

    Salut, ^^

    Je viens de lire ton texte, et j'aime beaucoup. L'intrigue me plaît énormément. (L) Bonne continuation, si tu décides de la continuer. ;) 

    4
    rafofolle Profil de rafofolle
    Vendredi 26 Août 2011 à 12:25

    merci beaucoup

    5
    Vendredi 26 Août 2011 à 12:54

    De rien ^^

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